Savez-vous qu’en 2018, 42,8 millions d’automobiles étaient déjà couvertes par une assurance en France ? Ce fort taux a été enregistré malgré la hausse qu’ont connue les primes d’assurances auto cette année-là. En 2022 cependant, le prix des assurances est en baisse.
Quelles sont les causes de la baisse des prix de l’assurance auto ?
Les assurés peuvent être optimistes quant à la baisse des prix des assurances en 2022. Déjà en 2021, la prime d’assurance auto a connu une baisse de 1,39 % plaçant le prix annuel moyen à 641 euros soit environ 9 euros de moins qu’en 2020. De nombreuses raisons avaient justifié cette chute.
Diminution des accidents dû à la crise sanitaire liée à la Covid-19
Tout d’abord, il y a la crise sanitaire qui a entraîné de multiples périodes de couvre-feu et confinement. Cela a causé la réduction des déplacements ayant pour conséquence immédiate une baisse du nombre d’accidents (15 % en moins par rapport à 2019). Moins d’accidents et donc tout logiquement moins de remboursements à effectuer par les assureurs.
La mise en vigueur de la loi Hamon
Par la suite, avec la mise en place de la résiliation infra-annuelle ou « Loi Hamon » depuis 2015, l’assuré a la possibilité de changer d’assurance auto sans aucun frais ni justification après avoir effectué un an de souscription. En ce sens, la concurrence a développé de nouvelles stratégies.
Les assureurs pour attirer de nouveaux clients, mais aussi pour ne pas perdre les anciens ont été obligés de revoir leurs tarifs à la baisse. Pour trouver l’assurance qui vous convient au meilleur prix, nous vous invitons à comparer les assurances auto.
La législation sur les pièces détachées
Ces différents facteurs encore valables en 2022 devraient logiquement redonner le sourire aux souscripteurs. Par ailleurs, la récente législation sur les pièces détachées automobiles fera sans doute son petit effet sur les prix des assurances automobiles. En effet, la libéralisation de ce marché pour certaines pièces (notamment les pièces visibles) en vigueur depuis janvier 2022 a réduit très certainement les factures de réparations automobiles et par conséquent les frais d’indemnisations fournis par les assureurs.
Quelles sont les conséquences de cette baisse ?
La baisse des assurances ne sera pas sans effets sur les parties contractantes.
Pour les assureurs
La pandémie de la Covid-19 a entraîné une réduction de la circulation et cette réduction a entraîné celle des risques d’accident. S’il y a moins d’accidents, les assureurs auront nécessairement moins de frais d’indemnisation à payer aux assurés. Les assureurs percevront alors moins de primes auprès des assurés.
Pour les assurés
Quant aux assurés, ils sont sûrement les plus avantagés par cette baisse. Les automobilistes pourront réaliser des économies sur le prix de leur assurance. Cette baisse ne se fera pas ressentir de la même façon chez tout le monde. Et pour cause, de grands écarts existent selon le profil des conducteurs, mais aussi selon leurs lieux de résidence.
- Profil conducteur
En 2012, le prix moyen des assurances automobiles était de 641 euros. Cependant, les automobilistes de moins de 25 ans ont payé le plus cher, soit 971 euros en moyenne. Presque à l’opposé, ceux de plus de 55 ans n’ont déboursé que 427 euros.
- Lieu de résidence
Concernant le lieu de résidence, c’est la région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui a remporté la palme d’or en termes de cherté de primes d’assurance avec 717 euros en moyenne. Elle est tout juste suivie par la région Île-de-France et ses 708 euros en moyenne.
La Bretagne est pour sa part la mieux placée avec ses 533 euros moyens. Marseille quant à elle était en 2012 la ville française où l’assurance a coûté le plus cher avec 882 euros en moyenne. Tout cela est dû à l’augmentation du risque de sinistres au fur et à mesure que la densité de la circulation augmente. Ainsi, il y a davantage de risques d’accident en ville qu’à la campagne.
Quelles sont alors les perspectives en ce sens ?
Des signes optimistes semblent montrer une stagnation des prix sur l’assurance du véhicule sur l’année 2022, reconductible sur l’année 2023.
Néanmoins, certains véhicules plus onéreux verront leurs assurances augmentées légèrement dues au coût de réparation de ces véhicules.
En réalité, cela concerne notamment l’achat de SUV coûteux et de véhicules électriques qui se multiplie de plus en plus. Il ne faut également pas oublier les voitures Tesla pour lesquelles les concessionnaires se font très rares. Il est important de savoir que pour ce type de véhicule, la main-d’œuvre compétente pour les réparations est assez coûteuse, mais aussi très rare vu la complexité et la grande différence dans leurs conceptions. Les pièces de rechange sont aussi plus chères que celles des véhicules « classiques ».